C'était une belle journée d'été comme on en voit peu. Le soleil brillait, illuminant Minas Thrit d'une lumière presque iréelle, il soufflait aussi un petit vent frais venu du nord prompt à refroidir les jeunes demoiselles les soirs au coin du feu en écoutant les histoires des temps jadis.
Malheureusement je ne pus profiter de cette si belle journée. J'avais été envoyé en éclaireur au Mordor, afin de veiller à la sécurité du Gondor.
J'étais parti tôt le matin, emmenant quelques gourdes en plus connaissant les conditions extremes dans ce pays composé seulement de roches, souffre et magma en fusion. Je chevauchais depuis quelques heures quand j'arrivai devant la Porte Noire. La vision de cette Porte me rappela la bataille qui s'était déroulée ici il y a déjà longtemps mais le souvenir de cette bataille reste gravé au plus profond de mon être.
Inspirant à fond et éperonnant mon cheval, je rentrai brusquement dans un autre monde, un monde mort où on ne pouvait pas vivre. Mon instinct me disait de partir mais mon cœur et mon dévouement me disaient de rester, d'accomplir ma mission. Et c'est ce que je fis. Suivant ce qui semblait être un ancien sentier rocailleux, je me déplaçait furtivement ne sachant pas quel Mal dormait ici. Je venais d'arriver au niveau où plusieurs chemins se croisaient.
Je m'accordai une petite pause. Je ne m'en rendais pas compte mais la nuit venait de tomber. Alors que je dormais d'un sommeil léger j'entendis des bruits de pas se rapprocher, les bruits étaient trop proches pour que je puisse me cacher. Et puis de toute façon il n'y avait aucun endroit où se cacher. Me levant brusquement je décidai de faire front et de combattre et mourir pour mon pays. Je vis une troupe d'une dizaine d'Orques qui s'approchait de moi. Je pris les devant et annonça d'une voix forte:
-Halte, suppôts de Sauron! Si vous faites demi-tour maintenant vous avez une chance de repartir vivant.
-Quoi, nous de fidèles Orques laisser partir de la viande fraiche. Plutôt vivre chez les elfes. Allez les gars, on a de l'humain ce soir!
Les Orques commencèrent à dégainer leurs armes et je fis de même. Lorsqu'ils virent ma fidèle épée, Flamdiril, ils eurent une réaction des plus étranges car ils reculèrent,apeurés. Leur chef essaya de les rassembler ,en vain, la simple vue de cette épée avait eu raison de la faim et de la barbarie de ces Orques. La plupart des Orques ayant fuis, ils n'étaient plus que quatres Orques sur la douzaine qu'ils étaient.
L'Orque qui semblait être le meneur me dit:
-Ce n'est pas parce que tu es un "Barfuz" que nous allons fuir devant toi.
-Un Barfuz? Quelle est ce nouveau mystère?
-Ne mens pas l'humain tu as la Marque en toi, cela se sent à des kilomètres à la ronde.
Après avoir dit ça les Orques passèrent à l'attaque. Projettant le premier à terre d'un coup de bouclier, je me mît en position de combat, prêt à en découdre. L'Orque à terre fut décapité d'un coup d'épée. Un second s'approcha mais il eut juste le temps de voir l'épée qui finit dans sa poitrine. Les deux autres, un peu moins idiots, chargèrent comme un seul...Orque. Ils me sautèrent dessus, j'en esquivai un mais l'autre s'accrocha fermement à ma tunique, je me projeta dos à un rocher et j'entendis un craquement siniste, l'Orque me lacha. Le dernier fuit sans demander son reste.
Je rentrai perturbé de cette mission. De un il y avait toujours des Orques en Mordor et de deux je devais decouvrir ce qu'était un Barfuz. Je questionnerais Gandalf en rentrant.
Rapport de mission du Chevalier Fenrith
